Il existe en France plus d’un million d’associations mais moins d’une sur dix a des salariés. Les autres s’appuient sur le travail de bénévoles (plus de 15 millions de bénévoles en France), la plupart étant de toutes petites associations (un quart des associations n’ont pas 1000 € de budget annuel). 60 000 associations se créent chaque année, tandis que 30 000 disparaissent. La grande majorité sont des associations sportives, culturelles ou de loisir.
Les dirigeants d’association sont majoritairement des hommes plutôt âgés et de niveau social élevé, même si la part de femmes augmente notablement.
La grande majorité des associations, même les plus petites perçoivent des aides publiques (qui représentent un quart de leurs revenus), mais la tendance est à la baisse, avec une forte diminution des subventions, compensé par une forte hausse des commandes publiques.
L’autre quart des ressources provient de l’activité des associations et la participation des bénéficiaires. Cette participation est en hausse et compense la baisse des financements publics. Si de nombreuses associations vivent exclusivement des cotisations de leurs membres, les cotisations ne représentent que 10% du budget du secteur. Le mécénat et les dons ne représente que 4% des ressources.
La crise a eu pour effet de favoriser les associations de « réparation sociale » et d’augmenter le financement par les conseils généraux de département dont c’est la compétence.
Les associations de taille moyenne disparaissent au profit des très grosses, capables de lever du financement ou des très petites, qui vivent de leurs membres et bénévoles. Or ces associations moyennes sont les plus jeunes et les plus innovantes.
Celles-ci doivent se professionnaliser et adopter les méthodes des entreprises si elles veulent survivre. Le gestion des ressources humaines et le recrutement de profils pointus dans le domaine de la recherche de financement, de l’informatique, de la gestion est un nouveau challenge pour les associations.
Source : ADDES
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